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Title : | La Balance automatique |
Composers and/or lyricists : | Delormel, Lucien |
Performers : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) |
Content type : | Café-concert : comique troupier |
Audio file : | |
Recording medium : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Recording location : | Paris, France |
Manufacturer, label : | Phénix |
Catalogue number : | 767 |
Color of the material : | marron |
Speed (rpm) : | 136 |
Tools used for data transfer : | Archéophone |
Transfer date : | 2003-01-05 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Le nom de la marque n'est pas explicite, mais ce cylindre a été trouvé avec un phono de marque Phénix. Vallez chante ici en anonyme, imitant Polin |
Text or lyrics : | La balance automatique
Création : Polin (1893) - reprises : Charley, Maty, Grisard, Pontis, Paul Lack, Dullac Paroles et musique : Lucien Delormel La partition : Avec mon caporal Bidoche J' flânais à la foire de Saint-Cloud Comme Bayard sans peur et sans reproche Lorsque voilà que tout à coup Il me vient l'idée magnifique Pour voir mon poids de m' peser sur Une balance automatique Qu'était dressée le long d'un mur Je glisse deux sous dans la p'tite fente Je grimpe sur le p'tit plateau Et je vois l'aiguille qui se plante Sur quatre-vingt-quatorze kilos Je m' croyais pas si lourd, c'est drôle Bidoche me dit "C'est ton schako T'as tort de l' garder sur ta fiole C'est ça qui augmente les kilos" Tiens, c'est vrai, faut-y que j' sois bête Moi qui m'en apercevais pas J'ôte mon schako de dessus ma tête Et je le mets dessous mon bras Je reglisse deux sous dans la p'tite fente Je regrimpe dessus le p'tit plateau Quand je vois l'aiguille qui se replante Sur quatre-vingt-quatorze kilos "Ah ben, que j' dis, elle est mauvaise" Mais Bidoche me dit "Mon pauvre gros C'est sûrement ta chaussure qui pèse Il faut retirer tes godillots" Tiens, c'est vrai, faut-y que j' sois boche Je retire ma paire de rigodons Et je les fourre dans ma poche Par derrière sous mon ceinturon Je reglisse deux sous dans la p'tite fente Je regrimpe dessus le p'tit plateau Mais je vois l'aiguille qui se replante Sur quatre-vingt-quatorze kilos "Ça, que j' dis, c'est z-hyperbolique" Mais Bidoche il m' dit "Mon cochon Faudrait que tu retires ta tunique Ton sabre et puis ton pantalon" Je retire tout ça mais qué déveine Voilà qu'à deux pas devant moi Je vois soudain mon capitaine Qui me fixait avec émoi Puis il m' crie en regardant mes quilles "Qu'est-ce que vous fichez espèce d'idiot À faire le génie d' la Bastille En chemise au milieu de c' plateau ?" J' lui dis "J'ai mis dans la p'tite fente Alors, mon cap'taine, v'là c' que c'est" "C'est bon, qu'i fait d'une voix tonnante Vous m' ferez huit jours ! Allez, rompez !" Ah, potence, en v'là une affaire ! Quand on m'y repincera sur l' plateau Sacré fourbi de mon derrière Tu verras, mon vieux, si fera chaud ! |
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