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| Title : | Les Huissiers, monologue réaliste |
| Composers and/or lyricists : | Guéteville, Louis |
| Performers : | Plébins |
| Audio file : | |
| Recording medium : | Cylindre |
| Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
| Recording location : | Paris, France ou alentours |
| Manufacturer, label : | [Marque ou fabricant non identifié] |
| Speed (rpm) : | 160 |
| Tools used for data transfer : | Archéophone |
| Transfer date : | 2009-02-15 |
| Comments : | Texte du contenu ci-dessous. |
| Text or lyrics : | Les huissiers
Éditeur : Société Anonyme du Nouveau Répertoire des Concerts de Paris, 7, rue d’Enghien - Paris (1895) En v'là z'encore une sale race ! Non mais, à quoi qu' ça sert, tous ces gens-là ? C'est l' cauchemar, la bête noire d' la populace C'est un ver rongeur, quoi ! c'est l' phylloxera ! Ils n'ont qu'une seule et unique idée en tête : Saisir partout et sur n'importe quoi Saisir riche, pauvre, honnête ou malhonnête Ils s'en fichent ! Saisir, v'là leur profession d' foi Ah ! c' que j' les ai dans l' cœur, moi, toutes ces sales rosses ! Ils m'ont saisi chaque fois et dans quinze log'ments Une armoire, deux draps, une terrine, deux belles brosses Une table de nuit, excepté c' qu'y avait d'dans Ah ! pas d' danger qu' tous ces cureurs de carottes Tous ces vieux mich'tons, tous ces vieux dégoûtants S' montrent aussi retors avec les cocottes Ah ! avec elles, c'est l' contraire, ils sont épatants La cocotte, elle lui saisit ses billets d' mille Il trouve ça très chouette et des plus folichons Puis il sort de là comme un gros imbécile Ayant saisi quoi ? une paire de faux nichons ! Dire que j'ai rêvé, - non, ça c'est incroyable ! - J'ai rêvé qu' j'embrassais un d' ces oiseaux-là Nom d'une pipe, brrr, c'est ignoble, c'est épouvantable ! Ah ! je n' suis pas un anarchiste, bien loin d' là Mais si jamais il m'en tombe un sous la coupe Je l' chope par les esgourdes et comme un lard D'un seul coup d' citron, je vous envoie mon plein d' soupe Faire la planche au beau milieu du trimard Là-d'ssus j' lui colle mon genou sur la poitrine Et puis, sans l' faire exprès, ah ! nom de d'là ! J'y colle une tarte su' l' coin d' la tourlousine Et des coups d' poing en veux-tu en voilà Tiens ! sur ta guimbarde, chameau, sur ton blair Dans l' ventre, et aïe donc, et aïe donc, pan, pan ! Je l' retourne et j' continue par derrière Pan, pan ! dans les reins, dans les fesses, et vlan ! et puis vlan ! J' te cogne et dare-dare et sans trêve Et pour l' remettre quand y s'ra cramoisi Je lui donn'rais, je lui donn'rais… jusqu'à c' qu'il en crève C'est lui cette fois qui s'ra saisi ! |
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