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Titre : | Ecoute-moi Louloute, chanson-marche |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Borel-Clerc, Charles ; Bousquet, Louis |
Interprète(s) : | Marcelly [Marcel-Jules Turmel] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 2824BIS |
Date de l'enregistrement : | 1908 |
Instruments : | piano acc. |
Couleur de la pâte : | noir moulé |
État : | moyen |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 06-12-1998 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Coll. Maison de la radio, discothèque centrale. |
Texte du contenu : | Écoute-moi Louloute
Création : Fauvette - Paroles : Louis Bousquet - Musique : Charles Borel-Clerc - Éditeur : C. Borel-Clerc, Paris (1908) Écoute- moi donc, Louloute, Puisque nous f'sons le même chemin, En bavardant, la route S'ra moins longue, c'est certain Laisse-toi conter fleurette, Si tu n'as pas encor eu d'amant, Commence une amourette, Voici l' beau temps, c'est l' moment Ainsi parlait un jour Un garçon fou d'amour À la belle Louison Qui disait toujours non. {Refrain :} Écoute-moi donc, Louloute, Nous sommes seuls sur la route, Si nous n' faisons pas bien Personne n'en saura rien. Tu ne sais pas, Louloute C' que c'est qu' l'amour, sans doute. Si tu dis non comme ça Jamais tu n' le sauras. Asseyons-nous, Louloute, Reposons-nous dans ce champ de blé. Les oiseaux chantent, écoute, Ton cœur n’est-il pas troublé ? Sur ta lèvre de rose Ah ! qu'il est doux de prendre un baiser Tu vois bien qu’ c’est une chose Qui n' peut pas se refuser. Et le joli garçon Le vilain polisson, Embrassait Louison Qui disait toujours non. {Refrain :} Dans ton corset, Louloute, Je vois deux belles gougouttes Ça, c’est pour notre plaisir. Faut pas l' laisser moisir. J’ vois bien, ma p’tite Louloute, Qu' t’as l’ cœur tout en déroute, Mais, va donc, ça s’ pass’ra, Faut bien passer par là ! Pourquoi pleurer Louloute, Maint'nant qu' ton cœur a connu l’amour ? Ta vertu fit banqu’route ? Fallait qu' ça t'arrive un jour ! Mais il faut que j’ te quitte. Si tu veux, d’main, nous nous reverrons. Au r’voir, ma belle petite, Demain nous recommenc’rons. Mais ret’nant l' beau garçon Par le pan d’ son veston, La belle Louison Répondit: Ah ! mais non ! {Refrain :} Demain, reprit Louloute, Tu n’ viendras pas, sans doute ; Maint'nant j' connais l’ chemin, J’aime mieux tout d’ suite que d'main. Combien d’ femmes comme Louloute, Trouvent l’amour sur leur route Et l’ cœur tout ébloui, Disent non en pensant oui ! |
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