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Titre : | Les souliers de ma voisine |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Fragson, Harry ; Briollet, Paul ; Lelièvre, Léo |
Interprète(s) : | Fragson, Harry |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 3196 |
Date de l'enregistrement : | 1903 |
Couleur de la pâte : | noir moulé |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe Edison elliptique sur Ortofon |
Date du transfert : | 13-11-2002 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | Les souliers de ma voisine
Création à l'Alcazar d'Été - Éditeur : Aux Répertoires Réunis - Paris (1901) version Zonophone : J'avais pour voisine, autrefois Une charmante blondinette Je l'apercevais quelquefois Elle me paraissait honnête Mais un soir, rentrant vers minuit Près de ses mignonnes bottines Horreur ! je vis sur son tapis Une grosse paire de bottes masculines Le concierge me répondit Quand je l' questionnai, plein d’alarme "Je sais c' que c’est, tous les lundis Notre voisine reçoit son gendarme" Le lendemain, sur le paillasson Je vis encore, nouveau mystère Près de ses souliers d' Cendrillon Une paire de bottes à l'écuyère Le surlendemain, nouveau changement Mon cerveau fut pris de délire En voyant devant son logement Deux snow boots longs comme des navires L' concierge me dit "C'est qu' le mardi Un officier règne dans la place Et qu’ensuite le mercredi C'est un Anglais qui le remplace" Jeudi, je vis des souliers vernis Sortant d' chez l' faiseur à la mode Puis j'aperçus le vendredi Deux gros brodequins incommodes Le samedi, nouvel émoi Je vis une vieille paire de chaussures Qui paraissaient rire de moi En me montrant leurs ouvertures Le concierge me dit "Les escarpins Viennent de son vieux qui fait la fête Les gros souliers d' son marchand d' grain Et les troués de son poète" Mais le dimanche, quelle émotion ! Devant la porte de ma voisine J’aperçus, sur le paillasson Toutes seules, ses petites bottines J'entre et je lui dis sans détours "J' vous aime comme un fou, ma mignonne [Pathé : J' vous adore, ma petite mignonne] Accordez-moi cet heureux jour Car j' vois qu' chez vous il n'y a personne" "Vous m' croyez seule, me dit l' tendron [Pathé :Vous m' croyez libre, me dit l' tendron] Parce qu'à la porte y a pas d' savates Je vais vous en dire la raison L' dimanche, c’est l' jour de mon cul-de-jatte" [Pathé : C’est qu' le dimanche, j'ai mon cul-de-jatte] |
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