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Title : | 1° Le Cydnus – 2° Soir de bataille – 3° Antoine et Cléopâtre |
Composers and/or lyricists : | de Heredia, Jose Maria |
Performers : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) |
Content type : | Diction : poème |
Audio file : | |
Images : | |
Recording medium : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Recording location : | Paris, France |
Manufacturer, label : | Pathé |
Recording date : | 1906-1908 ? |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
Condition : | Exc++, faible |
Speed (rpm) : | 79,5 |
Tools used for data transfer : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,5CT sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe US30, passe-bas 5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Transfer date : | 2017-02-18 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Intéressant : sans numéro de catalogue, sans numéro de transfert : probablement un enregistrement réalisé en studio par un particulier. Triptyque de Heredia : Le Cydnus ; Soir de bataille ; Antoine et Cléopâtre |
Text or lyrics : | Le Cydnus
Sous l'azur triomphal, au soleil qui flamboie, La trirème d'argent blanchit le fleuve noir Et son sillage y laisse un parfum d'encensoir Avec des sons de flûte et des frissons de soie. A la proue éclatante où l'épervier s'éploie, Hors de son dais royal se penchant pour mieux voir, Cléopâtre debout en la splendeur du soir Semble un grand oiseau d'or qui guette au loin sa proie. Voici Tarse, où l'attend le guerrier désarmé ; Et la brune Lagide ouvre dans l'air charmé Ses bras d'ambre où la pourpre a mis des reflets roses. Et ses yeux n'ont pas vu, présage de son sort, Auprès d'elle, effeuillant sur l'eau sombre des roses, Les deux enfants divins, le Désir et la Mort. Soir de bataille Le choc avait été très rude. Les tribuns Et les centurions, ralliant les cohortes, Humaient encor dans l'air où vibraient leurs voix fortes La chaleur du carnage et ses âcres parfums. D'un oeil morne, comptant leurs compagnons défunts, Les soldats regardaient, comme des feuilles mortes, Au loin, tourbillonner les archers de Phraortes ; Et la sueur coulait de leurs visages bruns. C'est alors qu'apparut, tout hérissé de flèches, Rouge du flux vermeil de ses blessures fraîches, Sous la pourpre flottante et l'airain rutilant, Au fracas des buccins qui sonnaient leur fanfare, Superbe, maîtrisant son cheval qui s'effare, Sur le ciel enflammé, l'Imperator sanglant. Antoine et Cléopâtre Tous deux ils regardaient, de la haute terrasse, L'Égypte s'endormir sous un ciel étouffant Et le Fleuve, à travers le Delta noir qu'il fend, Vers Bubaste ou Saïs rouler son onde grasse. Et le Romain sentait sous la lourde cuirasse, Soldat captif berçant le sommeil d'un enfant, Ployer et défaillir sur son coeur triomphant Le corps voluptueux que son étreinte embrasse. Tournant sa tête pâle entre ses cheveux bruns Vers celui qu'enivraient d'invincibles parfums, Elle tendit sa bouche et ses prunelles claires ; Et sur elle courbé, l'ardent Imperator Vit dans ses larges yeux étoilés de points d'or Toute une mer immense où fuyaient des galères. |
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