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Titre : | L'adoration du Schah - [L'adoration du Shah] |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Halet, Laurent ; Phylo |
Interprète(s) : | Mayol, Félix |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | APGA |
Numéro de catalogue : | 10076 |
Date de l'enregistrement : | 1912 |
Instruments : | chant homme, orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 81 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6k, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 18-02-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | L'adoration du shah
Un jeune artiste dramatique, Pour une tournée s'expatria Aux pays les plus exotiques Et par la Perse il commença. Mais ce qu'il eut de peine à croire, C'est que les hommes de c' pays-là Portaient de grandes moustaches noires Afin de ressembler au Shah. Ceux de Paris, pensa le p'tit gars, N'ont pas des barbes si longues que ça. Vous voyez d'ici sa figure Quand il sut, comme compensation, Qu' les femmes n'avaient pas de ch'velure A l'endroit que nous chérissons. Ça doit être laid et ça m' bouleverse Mais ça n' fait rien, lui reprit-on, Car ici ce n'est que l' Shah d' Perse Que dévotement nous adorons. Ah ben, c'est l' contraire de chez nous Car de celui-là on s'en fout. Il fit d' l'œil à une belle Persane Qui lui dit "Je ne puis aimer Qu' les hommes à barbe et, toi, profane, Tu n'as pas le moindre poil sous l' nez" Pour un artiste, quelle simple affaire. Il fit un saut jusque chez lui Et dit, en se collant une paire D' moustaches tombant jusqu'au nombril, "Tout à l'heure, pour sûr, ça m' gênera Pour qu'à g'noux j' puisse adorer l' Shah" Ce fut une nuit de folle ivresse Car elle s'faisait baiser partout. Quand dans la chambre de leurs prouesses, Le mari entra tout à coup, Au lieu de cris et de menaces Devant sa femme toute nue, y s' prosterna Car il avait, l' pauvre bonasse, Reconnu le portrait du Shah, Les grosses moustaches étant restées Collées à l'endroit qu' vous pensez. |
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