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Titre : | La marche des affaires |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Cambon, Olivier ; Favart, Edgard |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Marque de fabrique, label : | Columbia black and silver label |
Numéro de catalogue : | 50731 |
Numéro de matrice : | 50731-1-2 |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc+ |
Vitesse (tours/minute) : | 78 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, SME-Clément, pointe 3,0ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe ffrr, passe-bas 6,5kHz : Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 21-11-2017 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | La marche des affaires
Création : Vasser à Parisiana (1905) - reprises : Gabrielle Berville à l'Alcazar d’Été, Honoré à la Cigale, sinoël aux Folies-Bergère, Victor Lejal, Reschal, Charlus, Kar Ditan (1908) Paroles : Edgard Favart - Musique : Olivier Cambon - Éditeur : Eugène Joullot (1905) Le soir Su' l' trottoir Les gens S' rencontrant Disent : Mais qu'est-c' qu'on va dev'nir ? Le commerce va périr Rien n' va, ça n' march' pas Chaqu' jour, c'est plus bas Dans quéqu' temps nous n' mang'rons Que des p'lures de saucisson Le proprio se dit : Maint'nant tout l' mond' veut d' l'air Mes locataires Filent sur Bel-Air Le pipelet se dit : Y a plus d' devenir radieux Y a qu' des râleux Qu'ont juste un pieu La boulangère dit en causant aux ménagères : Ma bonne, ma chère C'est la misère Faut travailler, pétrir, êtr' debout constamment On n'a même plus l' temps d' faire des enfants L' méd'cin L' pharmacien L' docteur Et l' campeur Se disent : On n'y comprend plus rien Tout l' monde se porte bien Et v'là l' choléra Maint'nant qui s'en va Où est l' temps, saint nom de d'là De c' bel influenza ? L' pédicure dit : Main'nant y a plus d' souliers pointus Nous sommes fichus L'oignon n' pousse plus L' jardinier dit : Maint'nant il tombe tout l' temps de l'eau L'oignon pousse trop Nous sommes dans l' siau L' charcutier dit : Voilà l' boudin qui démissionne Y a plus personne Qui réveillonne Qu'est-c' qu'on d'viendra, vingt dieux ! si l'on n' mange plus d' cochon ? C'est p't-êtr' les cochons qui nous mang'ront Jusqu'à L'avocat Envieux Ambitieux Qui dit : Bon Dieu ! dans quelque temps Y aura plus qu' des brav's gens Horreur ! l' vidangeur S'écrie : Ah ! malheur ! I's sont tous végétariens La chaux ne vaut plus rien La gigolette dit : Qu'est-c' que l'on va manger c' soir ? On n' fait plus rien Y a qu' du lapin Son gigolo dit : Avec Paris bord de mer P't-êtr' qu'on espère Qu'on s' f'ra la paire L' soldat dit : Y a plus d' mam'lon à prendre dans l' service Faut prendr' d'office Ceux des nourrices Y a qu' mon cher député qui dit : De quoi qu'on s' plaint ? Je gagne vingt-cinq balles et je n' fais rien ! |
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