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Titre : | Lilas blanc, idylle |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Botrel, Théodore |
Interprète(s) : | Mayol, Félix |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Zonophone international Company |
Numéro de catalogue : | x-82189 |
Numéro de matrice : | 5105o |
Date de l'enregistrement : | 1905 |
État : | Exc+ |
Vitesse (tours/minute) : | 78 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe Westrex, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 09-06-2010 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Les éditions tardives de cette chanson mentionnent "idylle parisienne" |
Texte du contenu : | Lilas blanc
Paroles et musique : Théodore Botrel - Éditeur : Ondet/Fortin Création : Mayol (1904 à la Scala) - reprises : Théodore Botrel, Louis Viannec, Maréchal, Marjal, Odette Barancey, Berthe Sylva, Priolet, Jean Lumière, Aimé Doniat, André Claveau, Marie-Paule Belle, Jack Lantier Mayol sur Parlophone : Elle naquit par un dimanche Du plus joli des mois de mai Quand le printemps à chaque branche Suspend un bouquet parfumé En la voyant, toute petite [variante Zonophone : En l'admirant, toute petite] Si frêle en son berceau tremblant Sa mère l'appela bien vite : Lilas-Blanc Mon petit brin de lilas blanc ! Elle poussa, douce fleurette Dans le fond d'un pauvre faubourg Et dans une triste chambrette Sans soleil et presque sans jour En la voyant, toujours pâlotte Avec son sourire dolent Chacun surnommait la petiote : Lilas-Blanc Petit bouquet de lilas blanc ! Et quand elle eut ses douze années Lumineuse ainsi qu'un rayon Elle fit, comme ses aînées Sa première communion Quand vers l'autel, d'un air modeste Elle s'avança d'un pas lent On aurait cru voir un céleste Lilas blanc Un vrai bouquet de lilas blanc Et puis ce fut l'apprentissage Au cours duquel un beau garçon Remarqué souvent au passage Lui fit la cour une saison Puis, un beau soir, lui dit : Je t’aime ! Ajoutant plus d'un mot troublant L'appelant : Ma mignonne… et même Lilas-Blanc Mon brin joli de lilas blanc ! Hélas ! bientôt l'infortunée Vit la fin de son beau roman Car elle fut abandonnée Par son lâche et volage amant !… Cacha si bien sa peine affreuse Tout au fond de son cœur sanglant Qu'elle en mourut, la malheureuse Lilas-Blanc À l'heure où meurt le lilas blanc Mais le printemps fit un prodige Pour l'enfant qui mourut d'amour Sur sa tombe on vit une tige De lilas fleurir en un jour Et son tombeau perdu dans l'herbe Est depuis lors, une fois l'an Tout embaumé par un superbe Lilas blanc Monté du cœur de Lilas-Blanc !… ------------------ Maréchal : Elle naquit par un dimanche Du plus joli des mois de mai Quand le printemps à chaque branche Suspend un bouquet parfumé Et l'admirant, toute petite Si blanche en son berceau tremblant Sa mère l'appela de suite : Lilas-Blanc Mon petit brin de lilas blanc ! Elle poussa, douce fleurette Dans le fond d'un pauvre faubourg Et dans une triste chambrette Sans soleil et presque sans jour En la voyant, toujours pâlotte Avec son sourire dolent Chacun surnommait la petiote : Lilas-Blanc Petit bouquet de lilas blanc ! Et puis ce fut l'apprentissage Au cours duquel un beau garçon Remarqué souvent au passage Lui fit la cour une saison Puis, un soir, il lui dit : Je t’aime ! Ajoutant plus d'un mot troublant L'appelant : Ma mignonne… et même Lilas-Blanc Mon joli brin de lilas blanc ! Mais hélas, de l'infortunée Le roman fut bientôt fini Car elle fut abandonnée Par son lâche et volage ami Cacha si bien sa peine affreuse Tout au fond de son cœur sanglant Qu'elle en mourut, la malheureuse Lilas-Blanc À l'heure où meurt le lilas blanc |
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