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Titre : | Ah ! Mon colon ! |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Planquette, Robert ; Rauski, François-Joseph ; Christiné, Henri ; Mortreuil, Félix |
Interprète(s) : | Lejal, Victor |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Gramophone and Typewriter |
Numéro de catalogue : | GC-3-32091 |
Numéro de matrice : | 3136f-1-1 |
Instruments : | orchestre acc. |
Vitesse (tours/minute) : | 75 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 3,0ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar duo declickle, dehiss |
Date du transfert : | 24-03-2023 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Sur l'air de Sambre et Meuse. Troupier |
Texte du contenu : | Ah ! mon colon
Création : Vilbert (1899 à Parisiana) - reprises : Pressigny, Mauriss, Blond'hin, Victor Lejal Paroles : Félix Mortreuil - Musique : Planquette, Rauski, Christiné - Éditeur : C. Joubert Victor Lejal sur Gramophone : Quand l’ soldat change de garnison Pour ne pas que l’ennui l’envoûte Sans orchestre ni diapason Il chante en chœur cette chanson d' route : Ah ! mon colon ! Mince que c’est long ! Sacré chemin ! On n’en voit pas la fin Le général Il va-t-à cheval Mais l’ pauvre troupier Il va toujours à pied Hier, en rentrant chez l’ cantinier Où j’allais siroter un verre J’ai vu, dans son déshabillé Les nichons de la cantinière Ah ! mon colon ! Mince qu’ils sont longs ! C’est comme le ch’min On n’en voit pas la fin Si qu’elle voudrait Elle en ferait Des arrosoirs Ou des cuirs à rasoir Et c’est comme ça pendant trois ans On traîne ses guêtres sur les ch’mins d’ France On cuit sous un soleil cuisant Et quand on est cuit, on r'commence Ah ! mon colon ! C’est tout d’ même bon D’finir son temps Et d' revoir ses parents. Quand on est vieux On aimerait mieux Refaire dix ans Et ravoir ses vingt ans Un sou par jour pour un soldat Ce n’est pas une solde épatante Comme ça jamais i’ n’ s’offrira De cocotte à trois francs cinquante Ah ! mon colon ! Ça doit être bon D’avoir à soi Une p’tite femme au mois Y a que les nounous Qui veulent de nous Avec un sou On rigole pas beaucoup --------------------- Marchand : Quand l’ soldat change de garnison Pour ne pas que l’ennui l’envoûte Sans orchestre ni diapason Il entonne ce refrain de route : Ah ! mon colon ! Mince que c’est long ! Sacré chemin ! On n’en voit pas la fin Le général Va-t-à cheval Mais l’ pauvre troupier Il va toujours à pied Ce matin, chez le cantinier Où j’allais siroter un verre J’ai vu, dans son déshabillé Les nichons de la cantinière Ah ! mon colon ! Mince qu’ils sont longs ! C’est comme le ch’min On n’en voit pas la fin Si qu’elle voudrait Elle en ferait Des arrosoirs Ou des cuirs à rasoir Un sou par jour pour un soldat C’est pas une somme épatante C'est pas avec ça qu'il s’offrira Des cocottes à trois francs cinquante Ah ! mon colon ! Ça s'rait si bon D’avoir à soi Une femme au mois Y a qu' les nounous Qui veulent de nous Avec un sou On rigole pas beaucoup Et c’est comme ça pendant trois ans L'on traîne ses guêtres sur les ch’mins d’ France L'on cuit sous un soleil cuisant Et quand c'est fini, on r'commence Ah ! mon colon ! Ah ! si c'est bon D’ finir son temps Et d' revoir ses parents. Quand on est vieux On aimerait mieux Refaire dix ans Et ravoir ses vingt ans Et si quéqu’ fois les ennemis Voulaient envahir notre France Les pioupious n’ s’raient pas endormis Au moment de la contredanse : Ah ! mon colon ! Ça n’ s’rait pas long ! Arche ! en avant ! Y aurait un peu d’ boucan Pas un n’ flanch’rait Et n’ reculerait Pour le drapeau On s’ feraient crever la peau ! Quand l’ soldat change de garnison Pour ne pas que l’ennui l’envoûte Sans orchestre ni diapason Il entonne ce refrain de route : Ah ! mon colon ! Mince que c’est long ! Sacré chemin ! On n’en voit pas la fin Le général Va-t-à cheval Mais l’ pauvre troupier Il va toujours à pied |
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