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Title : | Phèdre ; Oui, Prince, je languis, je brûle pour Thésée (2ème acte) | ||
Composers and/or lyricists : | Racine, Jean | ||
Performers : | Bernhardt, Sarah | ||
Content type : | Diction : théâtre | ||
Audio file : | |||
Images : | |||
Recording medium : | Disque | ||
Format : | 17 cm aiguille (enregistrement acoustique) | ||
Recording location : | Paris, France | ||
Manufacturer, label : | Zonophone international Company | ||
Catalogue number : | 11930 | ||
Recording date : | 1903 jan.-fév. | ||
Instruments : | Déclamation, diction, monologue | ||
Condition : | Exc++ | ||
Speed (rpm) : | 83 | ||
Tools used for data transfer : | Stanton 150, SME-Clément, pointe 2,0C sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat : Cedar X declick, decrackle, dehiss | ||
Transfer date : | 2017-05-06 | ||
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Coll. MMP, Médiathèque musicale de Paris, fonds Jean-Marie Poilvé,n° 2121 | ||
Text or lyrics : | Phèdre, de Jean Racine ; Oui Prince, je languis (Acte II, scène 5)
Oui, prince, je languis, je brûle pour Thésée. Je l'aime, non point tel que l'ont vu les enfers, Volage adorateur de mille objets divers, Qui va du dieu des morts déshonorer la couche ; Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche ; Charmant, jeune, traînant tous les cœurs après soi ; Tel qu'on dépeint nos dieux, ou tel que je vous vois Il avait votre port, vos yeux, votre langage ; Cette noble pudeur colorait son visage, Lorsque de notre Crète il traversa les flots, Digne sujet des vœux des filles de Minos. Que faisiez-vous alors ? Pourquoi sans Hippolyte Des héros de la Grèce assembla-t-il l'élite ? Pourquoi, trop jeûne encor, ne pûtes-vous alors Entrer dans le vaisseau qui le. mit sur nos bords ? Par vous aurait péri le monstre de la Crète Malgré tous les détours de sa vaste retraite : Pour en développer l'embarras incertain, Ma sœur du fil fatal eût armé votre main. Mais non, dans ce dessein je l'aurais devancée, L'amour m'en eût d'abord inspiré la pensée : C'est moi, prince, c'est moi dont l'utile secours Vous eût du labyrinthe enseigné les détours. Que de soins m'eût coûtés cette tête charmante ! Un fil n'eût point assez rassuré votre amante : Compagne du péril qu'il vous fallait chercher, Moi-même devant vous j'aurais voulu marcher ; Et Phèdre, au labyrinthe avec vous descendue, Se serait avec vous retrouvée ou perdue. |
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