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Titre : | L'ordonnance |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Pontis |
Interprète(s) : | Pontis |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 17 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Favorite |
Numéro de catalogue : | 7082 |
Numéro de matrice : | 544-e |
Date de l'enregistrement : | 1905 |
Instruments : | monologue |
État : | Exc++, fêlé |
Vitesse (tours/minute) : | 82,2 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 3,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 15-06-2012 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Comique troupier. Chez le major, médecine, docteur. Confusion entre ordonnance médicale et ordonnance militaire. Voir aussi Le moine du commandant |
Texte du contenu : | L'ordonnance
Pontis : Étant malade, j' vais l'autre jour Trouver l' major à la visite Il m'ausculte quand vient mon tour Et il m' dit : T'as l' cœur qui bat trop vite Puis il écrit sur un papier Ajoutant : Ça n' s'ra rien, je pense Seul'ment faut pas trop t' fatiguer Et faut bien suivre mon ordonnance J' pensais qu' pour une maladie d' cœur Ce remède-là n'est pas ordinaire Il veut que je suive son brosseur Enfin, faut obéir et m' taire Le voilà qui passe justement J' vas profiter d' la circonstance Pour commencer d' suite mon trait'ment Et je m' mets à suivre l'ordonnance Je l' suivais déjà d'puis quéqu' temps Quand à la fin le camarade Se r'tourne sur moi brusquement Et m' demande : Est-c' que t'es malade Que tu n' me lâches pas ? T'as d'viné Que j' réponds, mon vieux, j'ai pas d' chance Mais le major m'a r'commandé De bien suivre son ordonnance J' comprends, qu'il m' fait, ben, mon salaud J' m'en vas t' faire prendre d' l'exercice Là-d'ssus, v'là qu'il part au galop Derrière lui aussitôt j' dévisse Mais, l' cochon, il allait d'un train À croire qu'il fuyait la potence N'importe, avec un bel entrain Je suivais toujours l'ordonnance L'animal était sans pitié Sans avoir égard à ma peine Il m' baladait dans tout l' quartier Je commençais à perdre haleine Quand au détour d'un corridor Voilà bien l' guignon qui commence J' butte justement contre l' major Et j' perds de vue son ordonnance Sale clampin ! qu'il s' met à rugir Quelque part j' vas t' flanquer ma botte M sieur l' major, laissez-moi courir Après votre ordonnance qui s' trotte T'auras, qu'il m' dit, huit jours de clou Rapport à ton impertinence Ah ! malheur ! j' m'appelle pas Pitou D'puis, jamais plus j' suis l'ordonnance --------------- Delagrange : Étant malade, j' vais l'autre jour Trouver l' major à la visite Il m'ausculte quand vient mon tour Et il m' dit : T'as l' cœur qui bat trop vite Puis il écrit sur un papier Et me dit : Ça n' s'ra rien, je pense Seul'ment faut pas trop t' fatiguer Et faut bien suivre mon ordonnance J' pensais : Pour une maladie d' cœur Ce remède-là n'est pas ordinaire Le major veut que j' suive son brosseur Enfin, faut obéir et m' taire Le voilà qui passe justement J' vas profiter d' la circonstance Pour commencer d' suite mon trait'ment Et je m' mets à suivre l'ordonnance Je l' suivais déjà d'puis quéqu' temps Quand à la fin v'là l' camarade Qui se r'tourne sur moi brusquement Et m' demande : Est-c' que t'es malade Que tu n' me lâches pas ? T'as d'viné Qu' j'y réponds, mon vieux, j'ai pas d' chance Mais le major m'a r'commandé De bien suivre son ordonnance J' comprends, qu'il m' fait, ben, mon salaud J' m'en vas t' faire faire de l'exercice Là-d'ssus, v'là qu'il part au galop Derrière lui aussitôt j' dévisse Mais, l' cochon, il allait d'un train À croire qu'il fuyait la potence N'importe, avec un bel entrain Je suivais toujours l'ordonnance Soudain, au coin d'un corridor Voilà bien l' guignon qui commence J' butte justement contre l' major Et j' perds de vue son ordonnance T'auras, qu'il m' fait, huit jours de clou Rapport à ton impertinence Ah ! malheur ! j' m'appelle pas Pitou D'puis, jamais plus j' suis l'ordonnance |
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