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Titre : | Le bain du Marseillais | |||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Pradels, Octave | |||
Interprète(s) : | Bravo | |||
Genre : | Monologue comique | |||
Fichier audio : | ||||
Photo(s) : | ||||
Support d'enregistrement : | Disque | |||
Format : | 17 cm aiguille (enregistrement acoustique) | |||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | |||
Marque de fabrique, label : | Berliners' Gramophone | |||
Numéro de catalogue : | 31005 | |||
Numéro de matrice : | 3817 | |||
Date de l'enregistrement : | 1901 | |||
Instruments : | Déclamation, diction, monologue | |||
Vitesse (tours/minute) : | 76 | |||
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,5ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe HMV, Cedar X declick, decrackle, dehiss | |||
Date du transfert : | 20-05-2010 | |||
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Pochette manuscrite | |||
Texte du contenu : | Le bain du Marseillais
Paroles : Octave Pradels - Éditeur : Librairie Théâtrale (1891) dit par Victor Lejal, Bravo, Stéphane, Félix Galipaux Un jour, un fameux médecin Me dit : Vous êtes trop robuste, Hercule eût été fier d'avoir un pareil buste, Vous étouffez de force et cela n'est pas sain. Mais j'ai le remède, je pense ; Vous allez prendre, s'il vous plaît, Chaque matin un bain de lait. C'est cher, mais la santé vaut bien cette dépense ! Je consentis facilement Et commandai du lait superbe... une merveille ! Enfin, de ce lait de Marseille Supérieur cent fois au pauvre lait normand. Dans le nectar blanc je me plonge Et je m'étire et je m'allonge. (Je ne peux pas rester en place, moi je bous !) Je barbote, je nage, et je fais les cent coups, Transformant en vagues la crème, Mais, à mon grand étonnement, Peu à peu chaque mouvement Se faisait moins rapide et difficile même, Mes membres devenaient plus lourds, Je m'acharnais pourtant à remuer toujours, Quand tout à coup je reste en place, J'étais emprisonné comme en un bloc de glace, Ou comme une alouette au milieu d'un pâté. À force de nager ainsi pendant une heure, Avec tant d'énergie et de vélocité, De mon lait j'avais fait du beurre. |
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