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Title : | Faust ; air des bijoux : ah ! je ris de me voir si belle | |||||
Composers and/or lyricists : | Gounod, Charles | |||||
Performers : | Boyer, Mary | |||||
Content type : | Opéra | |||||
Audio file : | ||||||
Images : | ||||||
Recording medium : | Cylindre | |||||
Format : | Inter (enregistrement acoustique) | |||||
Manufacturer, label : | Pathé | |||||
Catalogue number : | 64 | |||||
Matrix number : | 6163 | |||||
Recording date : | 1902-1904 | |||||
Speed (rpm) : | 160 | |||||
Tools used for data transfer : | Archéophone, pointe Pathé sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat | |||||
Transfer date : | 2024-06-06 | |||||
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Le fichier audio comporte deux prises : la première avec un léger filtre, la deuxième brute. Collection Augustin Seguin (1841-1904), archives Seguin, Varagnes (Ardèche) : https://seguin-varagnes.eu/ | |||||
Text or lyrics : | Faust, Acte III, n°9
Air des bjoux Les grands seigneurs ont seuls des airs si résolus, Avec cette douceur ! (Elle range le rouet) Allons, n'y pensons plus ! Cher Valentin ! si Dieu m'écoute, Je te reverrai ! Me voilà toute seule ! (Remarquant les fleurs) Un bouquet... C'est de Siebel, sans doute ! Pauvre garçon ! (Elle voit le coffret de bijoux) Que vois-je là ? D'où ce riche coffret peut-il venir ? Je n'ose y toucher et pourtant... Voici la clef je crois !... Si je l'ouvrais !... ma main tremble !... Pourquoi ? Je ne fais, en l'ouvrant, rien de mal, je suppose ! (Elle ouvre le couvercle) O Dieu ! que de bijoux ! Est-ce un rêve charmant qui m'éblouit, Ou si je veille ? Mes yeux n'ont jamais vu De richesse pareille ! (Elle pose l'écrin et s'agenouille pour regardes les bijoux. Elle prend les pendants d'oreilles) Si j'osais seulement Me parer un moment De ces pendants d'oreilles !... Ah ! Voici justement, Au fond de la cassette, Un miroir ! Comment n'être pas coquette ?... L'Air des Bijoux MARGUERITE (Elle met les pendants d'oreilles et se regarde dans le miroir) Ah ! je ris de me voir Si belle en ce miroir... Est-ce toi, Marguerite, est-ce toi ? Réponds-moi... réponds-moi vite ! Non ! non ! ce n'est plus toi !... non... non Ce n'est plus ton visage ; C'est la fille d'un roi... Ce n'est plus toi... C'est la fille d'un roi Qu'on salue au passage ! Ah ! s'il était ici ! S'il me voyait ainsi ! Comme une demoiselle Il me trouverait belle... Comme une demoiselle Il me trouverait belle... (Elle retourne vers le coffret à bijoux) Achevons la métamorphose. Il me tarde encor d'essayer Le bracelet et le collier ! (Elle met le bracelet ainsi que le collier de perles) Dieu ! c'est comme une main, Qui sur mon bras se pose ! Ah! je ris de me voir si belle en ce miroir !... Est-ce toi, Marguerite, est-ce toi ? Réponds-moi... réponds-moi, Réponds, réponds. Réponds vite ! Ah ! s'il était ici ! S'il me voyait ainsi, Comme une demoiselle Il me trouverait belle... Marguerite, ce n'est plus toi Ce n'est plus ton visage ! Non ! c'est la fille d'un roi Qu'on salue au passage. http://www.premiumorange.com/archives-autran/archives/repertoire_lyrique/operas/faust.html |
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