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Title : | Faust ; air des bijoux : ah ! je ris de me voir si belle | |||
Composers and/or lyricists : | Gounod, Charles | |||
Performers : | Roma, Caro [Carrie Northey] | |||
Content type : | Opéra | |||
Audio file : | ||||
Images : | ||||
Recording medium : | Disque | |||
Format : | 17 cm aiguille (enregistrement acoustique) | |||
Recording location : | Londres, Angleterre | |||
Manufacturer, label : | Berliners' Gramophone | |||
Catalogue number : | 3082 | |||
Matrix number : | 764 | |||
Recording date : | 1899-09-01 | |||
Instruments : | chant femme, piano acc. | |||
Speed (rpm) : | 69 | |||
Tools used for data transfer : | Stanton 150, pointe 1,5ET sur Shure, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar duo declickle, dehiss | |||
Transfer date : | 2024-01-09 | |||
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Chanté en langue italienne, ou bien en français, avec une grande approximation phonétique, par Carrie Northey (1866-1937), dite Caro Roma. | |||
Text or lyrics : | Faust, Acte III, n°9
Air des bjoux Les grands seigneurs ont seuls des airs si résolus, Avec cette douceur ! (Elle range le rouet) Allons, n'y pensons plus ! Cher Valentin ! si Dieu m'écoute, Je te reverrai ! Me voilà toute seule ! (Remarquant les fleurs) Un bouquet... C'est de Siebel, sans doute ! Pauvre garçon ! (Elle voit le coffret de bijoux) Que vois-je là ? D'où ce riche coffret peut-il venir ? Je n'ose y toucher et pourtant... Voici la clef je crois !... Si je l'ouvrais !... ma main tremble !... Pourquoi ? Je ne fais, en l'ouvrant, rien de mal, je suppose ! (Elle ouvre le couvercle) O Dieu ! que de bijoux ! Est-ce un rêve charmant qui m'éblouit, Ou si je veille ? Mes yeux n'ont jamais vu De richesse pareille ! (Elle pose l'écrin et s'agenouille pour regardes les bijoux. Elle prend les pendants d'oreilles) Si j'osais seulement Me parer un moment De ces pendants d'oreilles !... Ah ! Voici justement, Au fond de la cassette, Un miroir ! Comment n'être pas coquette ?... L'Air des Bijoux MARGUERITE (Elle met les pendants d'oreilles et se regarde dans le miroir) Ah ! je ris de me voir Si belle en ce miroir... Est-ce toi, Marguerite, est-ce toi ? Réponds-moi... réponds-moi vite ! Non ! non ! ce n'est plus toi !... non... non Ce n'est plus ton visage ; C'est la fille d'un roi... Ce n'est plus toi... C'est la fille d'un roi Qu'on salue au passage ! Ah ! s'il était ici ! S'il me voyait ainsi ! Comme une demoiselle Il me trouverait belle... Comme une demoiselle Il me trouverait belle... (Elle retourne vers le coffret à bijoux) Achevons la métamorphose. Il me tarde encor d'essayer Le bracelet et le collier ! (Elle met le bracelet ainsi que le collier de perles) Dieu ! c'est comme une main, Qui sur mon bras se pose ! Ah! je ris de me voir si belle en ce miroir !... Est-ce toi, Marguerite, est-ce toi ? Réponds-moi... réponds-moi, Réponds, réponds. Réponds vite ! Ah ! s'il était ici ! S'il me voyait ainsi, Comme une demoiselle Il me trouverait belle... Marguerite, ce n'est plus toi Ce n'est plus ton visage ! Non ! c'est la fille d'un roi Qu'on salue au passage. http://www.premiumorange.com/archives-autran/archives/repertoire_lyrique/operas/faust.html |
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