Advanced search | Simple search | Start new search | Home page |
409 results found
Title : | La joie d'être aimé | ||||
Composers and/or lyricists : | Christiné, Henri ; Rimbault, Eugène | ||||
Performers : | Polin [Pierre Paul Marsalès] | ||||
Content type : | Café-concert : comique troupier | ||||
Audio file : | |||||
Images : | |||||
Recording medium : | Cylindre | ||||
Format : | Inter (enregistrement acoustique) | ||||
Recording location : | Paris, France | ||||
Manufacturer, label : | Pathé | ||||
Catalogue number : | 3393 | ||||
Instruments : | piano acc. | ||||
Color of the material : | noir moulé | ||||
Condition : | Exc++ | ||||
Speed (rpm) : | 151 | ||||
Tools used for data transfer : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6kHz | ||||
Transfer date : | 2018-09-05 | ||||
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. | ||||
Text or lyrics : | La joie d'être aimé
Création : Polin (1903) - reprise Fréjol Paroles : Eugène Rimbault - Musique : Henry Christiné - Éditeur : E. Rimbault, Paris (1903) Y en a qui trouvent qu'à la caserne On vous dorlote pas assez bien Ben, tout ça c'est des balivernes Moi, j' peux dire que je n' manque de rien Comme on sait que j' suis une bonne pâte Avec moi tout l' monde est prév'nant Le jour, la nuit, tout l' temps on m' gâte J' peux pas être tranquille un moment Ah ! c'est bien agréable tout d' même Quand pour vous on a des bontés Ça procure un plaisir extrême Et ça vous donne de la fierté Ainsi de moi tout l' monde fait cas Les chefs surtout ne m'oublient pas Quand i' faut balayer la cour I's pensent à moi presque toujours Pour pas que j' m'ennuie au quartier Les copains m' font tout astiquer Les bêtes raffolent de moi aussi Les punaises ne m' quittent pas d' la nuit On m'a mis des sangsues une fois Elles voulaient pas s' séparer d' moi Enfin l' chien du colon m'aime tant Qu'i' lève la patte sitôt qu'i' m' sent Ah ! c'est bien agréable tout d' même Quand on vous aime ! Quéqu'fois en été, quand je m' couche Pour pas qu' les mouches rentrent dans mon nez Les copains viennent et pis i's m' bouchent Les narines avec du papier Puis quand j' dors bien, y en a qui rôdent Autour de mon lit sans être vus Et pour pas qu' j'aie la tête trop chaude I's m'envoient des gamelles d'eau d'ssus Ah ! c'est bien agréable tout d' même Quand pour vous on a des bontés Ainsi, j'ai r'çu, ô joie suprême Un mandat d' cent francs l' mois passé Aussitôt les copains m'ont dit : C' pognon va t' causer des ennuis T'iras voir des femmes, tu t' soûl'ras Tu s'ras malade et t'en claqu'ras Pour t'éviter ces dérang'ments I' vaut mieux qu' tu nous donnes l'argent Alors, moi, j' leur ai tout donné Et mon mandat, i's l'ont bouffé I's m'ont même dit qu'au restaurant I's r'devaient encor soixante francs I's m'ont fait promettre que j' paierais Su' l' prochain mandat que j' touch'rais Ah ! c'est bien agréable tout d' même Quand on vous aime ! |
Advanced search | Simple search | Start new search | Home page |