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Title : | Hamlet ; comme une pâle fleur, arioso |
Composers and/or lyricists : | Thomas, Ambroise ; Barbier, Jules ; Carré, Michel |
Performers : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) |
Content type : | Opéra |
Audio file : | |
Recording medium : | Cylindre |
Format : | Lioret n°3 (enregistrement acoustique) |
Recording location : | Paris, France |
Manufacturer, label : | Lioret |
Recording date : | 1895-1900 |
Instruments : | a cappella |
Color of the material : | Celluloïd blanc |
Condition : | abon |
Speed (rpm) : | 104 |
Tools used for data transfer : | Archéophone |
Transfer date : | 2002-02-05 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos : Henri Chamoux, La diffusion de l'enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Étiquette bleue. intéressant : pleure à la fin. Étiquette "ô vin dissipe" |
Text or lyrics : | Hamlet ; comme une pâle fleur
Création : Jean-Baptiste Faure (1868 à l'Académie Impériale de Musique) - Paroles : Michel Carré, Jules Barbier - Musique : Ambroise Thomas - Éditeur : Au Ménestrel, Heugel et Cie, Paris (1868) La fatigue alourdit mes pas ; le froid me gagne J'erre depuis deux jours à travers la campagne Pour échapper aux assassins. Oui, le Roi dans mon sang veut assouvir sa rage ! Horatio servira mes desseins. J'ai pu les différer sans que je les oublie ; Je n'ai rien oublié, non ! Pas même Ophélie, Pauvre enfant dont l'amour, comme un fatal poison, A flétri la jeunesse et troublé la raison... Comme une pâle fleur Éclose au souffle de la tombe Sous les coups du malheur Ton cœur brisé tremble et succombe ! De mon destin fatal, Dieu t’impose la loi ! Hélas ! pardonne-moi ! Par mon refus cruel Ton âme à jamais désolée N'aspire plus qu'au ciel Où ta raison s'est envolée ! Hélas ! pardonne-moi ! Hélas ! pardonne-moi ! Vois mes larmes, chère Ophélie Ah ! pardonne-moi ! |
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