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Titre :D' la Madeleine à l'Opéra
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Doloire, Émile ; Decaye, André
Interprète(s) :Mayol, Félix
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :4426
Numéro de catalogue :2600
Inscriptions complémentaires :17-1-19
Date de l'enregistrement :1918-07-xx
Instruments :orchestre acc.
Vitesse (tours/minute) :80
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 2,5ET sur Shure, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar duo declickle, dehiss
Date du transfert :18-09-2024
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Condition féminine pendant la guerre. Première Guerre mondiale, 1914-1918.
Texte du contenu :D'la Madeleine à l'Opéra

Paroles : André Decaye - Musique : Émile Doloire - Éditeur : Vve Charles Mayol


Le rôle de la femme avec le progrès
Prend dans notre France une grande importance
Elle fait des meetings, ouvre des congrès
Veut nous imposer toute sa résistance
On la voit partout, à l'usine, au front
Porter la culotte et même, dit-on
Depuis quelque temps, dans les ministères
Elle s'occupe maintenant d'affaires étrangères
J' connais une p'tite femme qui s' fiche du progrès
C'est une jolie blonde, savez-vous c' qu'elle fait ?

C'est une p'tite femme qui s' promène
D' l'Opéra à la Madeleine
Qu'il pleuve, qu'il vente, elle s'en fout
Elle se promène et v'là tout
Qu' ça soit la paix ou la guerre
Qu'est-ce que ça peut bien lui faire ?
Pourvu que l' trottoir soit là
D' la Madeleine
D' la Madeleine
Pourvu que l' trottoir soit là
D' la Madeleine à l'Opéra

L'autre jour, je passais près de l'Olympia
J'entends qu'on criait, je vois un tas d' monde
Vivement je m'approche pour voir ce qu'il y a
Quand je reconnais la petite femme blonde
Deux hommes moustachus voulaient l'emmener
L'un disait à l'autre "Il faut l'embarquer"
"L'embarquer ? pensai-je, mon Dieu, c'est atroce
C'est pour l'Amérique, ah la pauvre gosse"
Un agent m' dit "Non, ce n'est pas si loin
C'est pour Saint-Lazare, elle sera revenue demain"

C'est une p'tite femme qui s' promène
D' l'Opéra à la Madeleine
Qu'il pleuve, qu'il vente, elle s'en fout
Elle se promène et v'là tout
Pour qu'elle use pas ses chaussures
Tout à l'heure, la préfecture
En voiture la promènera
D' la Madeleine
D' la Madeleine
En voiture la promènera
D' la Madeleine à l'Opéra

Avec mon vieil oncle qu'a soixante-quinze ans
Hier tranquillement, je f'sais une promenade
La p'tite blonde passait, j' dis à mon parent
"Connais-tu cette dame là-bas qui nous regarde ?"
Il me répondit "Si j' la connais !
Quand j'avais vingt ans, elle m'apprenait
Les gestes d'amour, elle était unique
C'était, j' crois, sous la première république
C'est une courageuse qui n' se repose pas
Et la semaine anglaise, elle n' connaît pas ça

C'est une p'tite femme qui s' promène
D' l'Opéra à la Madeleine
Qu'il pleuve, qu'il vente, elle s'en fout
Elle se promène et v'là tout
J' t'avouerai que ton grand-père
Par elle devint mon beau-frère
Elle faisait déjà c' truc-là
D' la Madeleine
D' la Madeleine
À l'époque de Gambetta
D' la Madeleine à l'Opéra"



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